de l’exposition et la sensibilité

De l’exposition, principes théoriques et premières explications

sujet vaste mais me semble-t-il le nécessaire théorique à savoir ne doit pas vous faire peur.
Le reste c’est comme pour tout, de l’entraînement !

La qualité (technique et théorique) d’une photo découle d’une exposition correcte sur le film ou le capteur numérique.
Autrement dit pour sa sensibilité (voir l’article sur la sensibilité), ce capteur ou film doit recevoir une lumination correspondante.  Compliqué hum en formule mathématique ce serait plus clair : Lumière reçue (lux) x durée (sec) = lumination (lux/sec).
On le voit, outre la sensibilité du film, il y a deux facteurs influançant cette formule magique : la lumière reçue et la durée d’exposition.  Réglables par l’ouverture du diaphragme et la vitesse d’obturation (temps d’ouverture si vous préférez).

Considérez le diaphragme comme l’iris de l’oeil -on se rappelle les cours de bio ???-.  En fonction de la lumière ambiante il se referme pour éviter de brûler la rétine et se dilate dans le noir.  Le diaphragme est situé à l’intérieur de l’object et pour la plupart se constituent de 5 à 8 lamelles.
L’ouverture (n) s’écrivant f/n est normalisé; les valeurs sont :
1  1,4  2  2,8  4  5,6  8  11  16  22  32  45  64
(autrement dit f/1  f/1,4, …  certains appareils utilisent également des demi-valeurs -f/4,5 par ex-).
A chaque nombre n correspond un diamètre différent du diaphragme qui laisse passer exactement le double de lumière.

Le temps d’expositon est réglé par un obturateur.  Les temps les plus courants sont (en sec):
30  15  8  4  2  1  1/2  1/4  1/8  1/15  1/30  1/60  1/125  1/250  1/500 …
Il est courant de ne pas noter le ‘/’.  Comme vous l’aurez remarqué chaque durée est la moitié de son précédent.
(Ici aussi il existe des appareils utilisants des valeur intermédiaires)
Le mode Bulb lui permet d’ouvrir tant que le bouton de déclenchement reste enfoncé (mode manuel uniquement sur bcp d’appareils).

Donc pour une même sensibilité les couples suivants sont équivalents :
f/4 – 1/15 et f/5,6 – 1/8 etc.
Donc pourquoi utiliser plutôt l’un ou d’autre ??  Car l’effet sur la photo n’est pas du tout la même !!!
La profondeur de champ (Pdc) est différente.  Allez vite voir l’article la concerant 🙂

Notes en vrac:
tous les objectif ne peuvent ouvrir à toutes les valeurs citées, de même tous les appareils n’ont pas les mêmes bornes en ce qui concerne les temps d’ouverture.
La lumière qui entre peut être aussi limitée par l’objectif en fonction de sa focale.  Un objectif pro (ouverture constante sur toutes les focales) n’a pas (ou très peu) ce problème mais coûte beaucoup plus cher !

Sensibilité du film ou du capteur

La sensibilité ISO (Organisation internationale de normalisation) est l’échelle de mesure de la sensibilité des surfaces sensibles (pellicule en photographie argentique, capteur en photographie numérique) en progression géométrique de raison 2 ; donc des valeurs telles que 25, 50, 100, 200, 400, …
Un film très peu  sensible aura une valeur faible 50, un film dit lent -très sensible- une valeur plus grande (800, 1600) …

Pourquoi à l’heure du numérique offre-t-on la possibilité de simuler cette mesure ?  Parce qu’on choisit sa sensibilité en fonction des conditions d’éclairage et de la manière d’opérer.  Un objet statique photographié avec un trépied ou si l’éclairage est abondant, on choisira un film lent (<= 100 iso).  Si on veut photographier à main levée (vitesse d’obturation plus rapide) ou une pièce peu éclairé, on choisira un film de haute sensibilité.  Attention à la fonction ISO auto de l’appareil, il se pourrait qu’il vous fasse faire des photos à 3200 iso en plein jour, ce qui ne manquerait pas de vous faire une photo granuleuse…

Attention il est à noter que plus le nombre ISO sera important, moins la qualité de l’image sera bonne; il y a un ajout de bruit à la photo -notez également que pour obtenir un « grain » sur une photo, on peut jouer avec la sensibilité-

Donc on ne saurait que vous conseiller, si vous avez un numérique, d’utiliser d’abord une faible sensitivité et de faire quelques essais.  Si vous voulez des informations fiables il vous faudra vous équiper d’un posemètre (qui font pour les plus moderne spotmètre et flashmètre en un); cet appareil vous indiquera pour une sensibilité entrée un couple de vitesse/ouverture.  Un article sur cet appareil est en préparation.

En attendant, voici un tableau trouvé sur wikipédia.fr qui donne un aperçu des sensibilité en utilisation.  A utiliser pour référence globale.

Valeurs ISO Types d’objectif Utilisation
25, 50 Tous objectifs Grand soleil, studio très éclairé
100 Bonne ouverture (au moins 2,8 ou 3,5) Soleil, flash dans une petite pièce
200 Bonne ouverture (au plus 2,8 ou 3,5) Nuageux, flash dans une grande pièce
200 Ouverture moyenne (au plus 4 ou 4,5) Soleil, flash dans une petite pièce
400 Ouverture moyenne (au plus 4 ou 4,5) Nuageux, flash dans une grande pièce
800 Ouverture faible (au moins 4,5 ou 5,6) Soleil, flash dans une petite pièce
1600, 3200 Ouverture bonne ou moyenne Concerts, spectacles, nocturnes

Une Réponse to “de l’exposition et la sensibilité”

  1. c’est bien, merci

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